Veulent-ils revoter en septembre pour élire le président de leur parti ? Les 315 000 militants UMP à jour de cotisation vont devoir répondre à cette question ce week-end. Le principe d’un tel revote avait été acté au mois de décembre par Jean-François Copé et François Fillon après l’élection contestée du mois de novembre.
Mais depuis, de l’eau a coulé sous les ponts. En baisse continue dans les sondages, les deux adversaires ont désormais à cœur de s’épargner une nouvelle lutte fratricide. Résultat : tous deux ont enterré l’idée de ce revote en septembre. Un enterrement qu’ils souhaitent faire valider par la base. Cette dernière, exaspérée par les déchirements de l’automne dernier, devrait accepter sans rechigner de ne pas revoter.
Approbation des nouveaux statuts
Ainsi, Jean-François Copé conserverait la présidence du parti jusqu’au prochain scrutin en novembre 2015. Les militants devront également approuver les nouveaux statuts de l’UMP, et parmi eux, l’organisation d’une primaire ouverte en 2016 pour l’élection présidentielle de 2017. Un principe voulu par François Fillon, et accepté contraint et forcé par Jean-François Copé. Un principe qui là aussi devrait être validé par les militants.
Ces derniers se prononceront uniquement par vote électronique. Plus de 200 bureaux ont tout de même été ouverts à travers le pays pour aider certains d’entre eux à voter. L’UMP espère 50 000 votants, soit 20 % de participation.