Cette vente aux enchères est une première et s’annonce particulièrement suivie. Selon Ambroise de Montigny, expert en vins, l'Elysée est la meilleure vitrine possible pour le vin français.
« On a toujours commandé des grands vins et des terroirs un peu plus modestes durant la 5e République, confie t-il. Dans cette cave, tout est représenté, avec un petit penchant pour le Bourgogne et le Bordelais. »
L'argent généré par cette vente permettra d'acheter de nouvelles bouteilles. En cas de surplus, il sera renversé dans les caisses de l'Etat. La mise à prix est de 250 000 euros.
« On est en période de récession, explique cet expert financier. Donc, l’Elysée s’est dit "plutôt que de dépenser le budget en grand vins, vendons une petite partie de la cave et achetons des domaines plus modeste, en plus grande quantité". »
Clientèle internationale
Cette aubaine attire du monde. La vente s'annonce très suivie en France comme à l'étranger, pour la rareté de certains crus et surtout pour la symbolique de cette première pour le palais présidentiel.
« Il y a évidemment beaucoup d’acheteurs européens, mais aussi asiatiques, américains ou australiens. Les Chinois vont surtout s’intéresser aux grands crus : Lafite, Petrus, Château Latour… »
Que ces vins soient destinés à la consommation ou à l'investissement, les enchères de l'Elysée s'annoncent rudes.