Avec 228 suffrages, l'opposition UMP et UDI a fait le plein de ses voix sur la motion de censure, défendue à la tribune par le président de l'UMP, Jean-François Copé.
« Quatre engagements pour 2013. Quatre renoncements. Quatre échecs ! », a-t-il
accusé, en reprenant les engagements électoraux de François Hollande sur le chômage, la croissance, le déficit public et la relance européenne. « L'heure de vérité a sonné : ou bien nous refondons notre modèle pour le rendre compétitif dans la guerre économique mondiale en cours, ou bien nous sortirons de l'Histoire », a affirmé Jean-François Copé, accusant le Premier ministre Jean-Marc Ayrault de marcher « avec détermination vers l'abîme ».
Dans sa réponse, le chef de gouvernement a défendu la cohérence de son action à destination de ceux qui doutent, y compris dans la majorité : « Je sais où je vais. Je sais comment y parvenir et comment faire », a lancé Jean-Marc Ayrault, suscitant les sarcasmes sur les bancs de l'opposition.
Désendettement, lutte contre le chômage, réindustrialisation, réforme de la protection sociale, sont les priorités fixées une nouvelle fois par le Premier ministre, dans un discours de mobilisation plus que d'annonces où il appelé à un « compromis historique avec tous les Français » pour « vaincre la crise ».