C’est le 11 mars qu'avait choisit, celui surnommé depuis « le tueur au scooter », pour abattre à Toulouse le premier des trois parachutistes toulousains. Les deux autres le seront quatre jours plus tard à Montauban, à quelques kilomètres de là. Après l’annonce du premier décès des trois militaires, les autorités penchent pour la piste de crimes racistes car les victimes sont toutes d’origine maghrébine.
Mais l’affaire ne s’arrête pas là. Le 19 mars, trois jeunes enfants et un enseignant, père de deux d’entre eux, sont froidement assassinés dans une école juive de Toulouse. Toutes les scènes seront filmées par une caméra que l’auteur des crimes aura pris le soin de fixer sur son torse.
Mohamed Merah, jeune délinquant devenu jihadiste, sera enfin confondu et traqué. Il sera abattu le 22 mars à l’issue d’un assaut très violent donné par les policiers. Une scène retransmise par les caméras du monde entier.
Un an après la tuerie, la douleur des familles et proches des victimes, de la population toulousaine, semble intacte. Une plaque commémorative a été dévoilée ce jour à Toulouse par le maire de la ville, Pierre Cohen, et une marche blanche est organisée le 17 mars prochain.