France : Vincent Peillon n'entend pas reculer sur les rythmes scolaires

Les enseignants sont dans la rue ce mercredi 23 janvier. Leur objectif : sensibiliser aux besoins des écoles pour la rentrée prochaine. Après Paris mardi, une nouvelle journée d’action a eu lieu dans plusieurs villes de l’Hexagone, comme à Bordeaux, Marseille, Lyon ou Strasbourg. Un mouvement qui intervient le jour où le ministre de l’Education, Vincent Peillon, présentait, en Conseil des ministres, son projet de loi sur l'école. Vincent Peillon s’est dit prêt à discuter, mais il n’entend pas reculer sur le retour à la semaine de quatre jours et demi à l’école.

Confronté à sa première grosse grève, Vincent Peillon a voulu calmer les choses ce mercredi, dans la cour de l’Elysée. Le ministre de l’Education a ainsi rappelé l’objectif de sa réforme : lutter contre l’échec scolaire.

S’il s’est dit prêt à dialoguer avec les syndicats, il n’entend pas renoncer à un texte qu’il juge essentiel : « Il faut que nous avancions, vous savez, quand l’école avance, ça change, a-t-il déclaré. Chez les jeunes qui n’ont pas aujourd’hui de diplôme ou de qualification, c’est plus de 40% de chômage, donc notre responsabilité est considérable. J’ai besoin, au contraire, que les professeurs se mobilisent avec nous, avec les collectivités locales, avec les parents autour de cette cause de la jeunesse ».

Un projet important pour le gouvernement

Pas question non plus pour lui de reculer sur le retour à la semaine de quatre jours et demi à l’école. Une réforme des rythmes scolaires qui a provoqué mardi un vent de fronde chez les enseignants parisiens mais un projet très important pour le gouvernement, a estimé Najat Vallaud-Belkacem, sa porte-parole : « On sait que c’est un projet qui ne se fera pas facilement, évidemment. En même temps, c’est un projet auquel nous tenons beaucoup. Nous tenons à ce qu’un maximum de communes puissent mettre en œuvre cette nouvelle organisation dès la rentrée 2013. Et puis, qu’elles puissent mettre en œuvre cette nouvelle organisation dans la concertation ».

Sur ce sujet des rythmes scolaires, chacun doit prendre ses responsabilités, a déclaré Vincent Peillon, autrement dit les syndicats doivent être prêts à bouger et ne pas faire preuve de conservatisme.

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