A l'heure où le monde négocie à Doha son empreinte carbone, la France vient de se lancer non sans quelques difficultés dans un vaste débat national pour définir les grandes lignes de sa stratégie énergétique. Avec pour objectif le dépôt au 1er juillet 2013 d'un projet de loi de programmation.
Cette réflexion, qui se veut sans « tabou » comme l'a précisé Delphine Batho, la ministre de l'Ecologie, et qui dictera notre politique en la matière, devra permettre de trouver la trajectoire optimale à court, moyen et long terme, qui garantira nos besoins énergétiques, tout en étant beaucoup plus sobres en carbone.
Car nous devons pour 2020 encore réduire nos émissions de gaz à effet de serre de 20%, réaliser 20% d'économie d'énergie et porter la part de l'énergie renouvelable à 20% de la consommation.
On parlera donc des énergies fossiles qui couvrent les 2/3 de la consommation d'énergie finale en France mais qui pèsent surtout de plus en plus lourd dans le déficit de la balance commerciale.
Mais aussi de la diminution de la voilure du nucléaire annoncée par le président, du développement des énergies renouvelables et surtout de sobriéte énergétique.