Le communiqué publié dans la soirée par l'Elysée ne parle pas explicitement de nationalisation. Mais il souligne que les différentes options possibles ont été présentées. Autrement dit, François Hollande a bel et bien évoqué ce scénario avec Lakshmi Mittal.
Pour le président français, il s'agit, à quelques jours de l'expiration du délai accordé par ArcelorMittal, d'exercer une pression maximale sur le groupe afin d'obtenir gain de cause et donc la vente de l'ensemble du site industriel de Florange. Jusqu'à présent, le groupe s'y est toujours refusé, n'acceptant de céder que les hauts fourneaux et la cokerie.
On saura dans les prochains jours si le coup de poker des autorités françaises a fonctionné. Dans le cas contraire, le président français devra décider s'il souhaite aller au bout de la logique initiée par Arnaud Montebourg, son ministre du Redressement productif.
Soit une intervention directe de l'Etat, et une nationalisation temporaire, le temps de trouver un repreneur fiable et pérenne pour l'ensemble du site.