C'est François Hollande qui l'a annoncé : il souhaite, en effet, à l'exemple de l'Allemagne, retrouver tous les ans les patrons de ces grandes institutions pour prendre leur avis sur la situation économique internationale, mais aussi sur la situation de l'économie française.
Il a d'ailleurs été question essentiellement de la France au cours de cette conférence et du fameux pacte de compétitivité que le gouvernement s'apprête à mettre en œuvre. Un pacte qui passera, François Hollande l'a répété, par une baisse du coût du travail :
« Il y a des mesures à prendre. Je l’ai dit dans tous les domaines de la compétitivité y compris sur le coût du travail. Mais moi j’ai deux responsabilités. La première, c’est que l’offre des entreprises doit être demain plus efficace et ces mesures ne peuvent pas non plus – c’est ma responsabilité – affecter la demande intérieure. Parce que si la consommation est brutalement amputée, c’est autant d’activité en moins pour les entreprises. »
Il y aura donc un effort sur le coût du travail, mais pas de choc fiscal pour ne pas plomber la demande intérieure, une manière pour François Hollande de répondre par la négative aux demandes formulées ce week-end par une partie du patronat français.