C'est une réunion de travail qualifiée d'informelle qui est prévue entre le président français et les numéros un de l'OCDE, Organisation de coopération et de développement, de la Banque mondiale, du FMI, Fonds monétaire international, de l'OMC, Organisation mondiale du commerce, et de l'Organisation internationale du travail.
François Hollande va y défendre sa vision de la nécessaire régulation des marchés et du redressement de l'économie, dans le respect de la justice sociale, face à des organisations généralement enclines à préconiser la rigueur pour le secteur public et la libéralisation du secteur privé.
Redonner à la Fance sa compétitivité sera un autre thème des discussions et on peut faire confiance au FMI et à l'OCDE pour pousser François Hollande à faire des efforts en ce sens. Le gouvernement français a d'ailleurs demandé à l'OCDE un rapport sur la compétitivité des entreprises françaises qui devrait être remis début novembre, en même temps que celui de Louis Gallois, l'ex-patron d'EADS.
Cet échange de vues avec les institutions internationales est une première pour le président français. Mais c'est maintenant un exercice habituel pour la chancelière allemande Angela Merkel qui reçoit ces mêmes représentants mardi à Berlin.