Avec notre envoyée spéciale à Toulouse, Valérie Gas
C’est un Jean-Marc Ayrault qui avait mangé du lion qui s’est présenté devant les militants réunis pour le congrès du PS à Toulouse. On avait annoncé un discours combatif et c’est incontestablement ce que Jean-Marc Ayrault a tenté de faire : montrer qu’il est toujours là malgré les critiques et les attaques sur son manque d’autorité et les cafouillages du gouvernement.
Jean-Marc Ayrault a scandé : « J’assume et je revendique ma méthode. » Il a décliné ce qu’il appelle le « nouveau modèle français », autrement dit le projet politique qu’il entend mener à bien et qui en fait consiste essentiellement à honorer les promesses du candidat Hollande.
L’idée est de fixer un cap, répondre au doute, réaffirmer les ambitions, en quelques sortes donner un sens à l’action du gouvernement et cela surtout en provoquant le soutien enthousiaste des militants qui ont ovationné le Premier ministre.
La mise en scène a peut-être été plus importante que le fond du discours. Il fallait montrer l’image d’un parti soudé autour du chef du gouvernement, il fallait que de ce congrès sorte un message : Jean-Marc Ayrault est le Premier ministre incontesté dans son camp. Reste maintenant à poursuivre la pédagogie auprès de l’ensemble des Français pour essayer d’améliorer l’image du Premier ministre et redresser sa cote de popularité.
_________________________________
Des représentants africains au congrès
Des représentants des Partis socialistes de plusieurs pays africains sont venus assister au congrès de Toulouse. L’occasion pour eux d’apporter leur soutien et d’échanger sur les problèmes qui concernent plus spécifiquement le continent.