Une opération policière visant les milieux salafistes a conduit, samedi 6 octobre, à sept interpellations et à la mort d'une huitième, à Strasbourg, dans l'est de la France.
Selon une source judiciaire, cette opération découle de l'enquête sur le jet, le 19 septembre, d' « un engin explosif de faible puissance » dans une épicerie cacher de Sarcelles, au nord de Paris. Cette attaque avait légèrement blessé une personne.
A Strasbourg, l'opération s'est soldée par la mort d'homme de 33 ans. Il était assis sur son canapé, et fait feu à plusieurs reprises avec son 357 Magnum quand l'équipe d'intervention a fait irruption dans le salon. Celle-ci l'a abattu dans la riposte, a raconté à l'AFP une source proche de l'enquête. Trois policiers ont été légèrement blessés. L'un d'eux a reçu une balle au niveau de la tête et une autre au près du coeur, arrêtées par son gilet pare-balles et son casque de protection. La compagne de cet homme, revêtue d'un niqab, a été interpellée.
Une autre personne recherchée a été localisé dans la banlieue parisienne. Elle était armée et « dangereuse » mais n'a pas fait usage de son arme.
François Hollande a reçu samedi le ministre de l'Intérieur Manuel Valls dans le cadre de cette opération. Le président français a souligné « la détermination entière de l'Etat à protéger les Français contre toutes formes de menaces terroristes ».
(avec AFP)