Elle ne « twitte » plus, elle parle : « Bon, vous allez être très déçus parce que je ne vais pas du tout vous faire un long discours. »
Ce sont les premiers mots de la première dame, depuis l'affaire du tweet contre Ségolène Royal. Retour à la normalité ? Valérie Trierweiler est désormais ambassadrice d'une fondation, comme Carla Bruni-Sarkozy, Bernadette Chirac et bien sûr Danielle Mitterrand, la fondatrice de France libertés : « Il ne s’agit pas de me mesurer à Danielle Mitterrand, ni même de me comparer. Il s’agit seulement de porter ses valeurs, les valeurs qu’elle incarnait. C’était une grande dame pour qui le mot "engagement" avait un sens, pour qui le mot "liberté" avait un sens. J’y suis très sensible, à ce mot-là, et au fait qu’elle ait associé celui de "France" et celui de "liberté". »
Danielle Mitterrand avait son franc-parler, qui a parfois mis à mal la diplomatie française. Valérie Trierweiler, elle non plus, n'entend pas négocier sa liberté de parole, avec les encouragements de Gilbert Mitterrand, le fils de Danielle et François : pour lui, chaque dame de France « est tout à fait à la hauteur dans son rôle, sauf si c’est celui de se taire et de ne rien dire. »
Première dame ou journaliste, Valérie Trierweiler refuse d'ailleurs de choisir. Elle accompagne François Hollande la semaine prochaine aux Nations unies à New York, mais elle pourrait reprendre aussi une émission à la télévision.