Près de 80 000 élèves choisissent chaque année les classes préparatoires qui mènent généralement vers des filières prestigieuses souvent onéreuses. De ce fait, la grande majorité des élèves est issue des classes sociales aisées.
L'idée est donc de faire payer cet enseignement de classes préparatoires aux élèves, hormis les boursiers, et d'utiliser les moyens financiers dégagés pour aider les jeunes les moins favorisés à intégrer ces filières de haut niveau.
La ministre réfléchit aussi à la possibilité d'instaurer une double inscription en classe préparatoire et à l'université. « Certains qui sont inscrits en classes préparatoires sont également inscrits à l’université. Peut-être faudrait-il généraliser cette inscription mais sous réserve de revoir aussi à la baisse, pour ceux qui ont les moyens les plus modestes, donc là aussi en fonction des ressources, leurs droits d’inscription aux concours », explique Geneviève Fioraso.
Cette idée sera débattue lors des Assises de l'enseignement supérieur et de la recherche qui auront lieu en novembre prochain.