France : la bataille est lancée entre Fillon et Copé pour la présidence de l'UMP

Dans la bataille pour la présidence de l'UMP, ce sera, comme on s'y attendait, un duel entre Jean-Francois Copé et François Fillon, les autres candidats déclarés, comme Nathalie Kosciusko Moriset, n'ayant pas reçu le nombre de parrainages nécessaires. D'un côté, l'actuel patron du parti Jean-François Copé revendique plus de 30 000 parrainages, et de l'autre, l'ancien Premier ministre François Fillon, qui en revendique 45 000. Désormais, un long bras de fer de deux mois commence entre les deux prétendants, avant le vote des militants le 18 novembre prochain.

Le combat s’annonce d’autant plus rude entre François Fillon et Jean-François Copé que les deux hommes ont  2017 en ligne de mire même s’ils ne l’avouent pas. Chacun des duellistes voit dans la prise de l’UMP, le meilleur tremplin pour la prochaine présidentielle. Alors les hostilités prennent d’ores et déjà des allures de batailles fratricides et les coups pleuvent.

Et dès ce matin au bureau politique de l’UMP, François Fillon va ainsi exiger une compétition transparente et notamment l’accès aux fichiers des militants :

« Ce que je vais demander au Bureau politique, ce que j’ai déjà demandé la semaine dernière, c’est maintenant un accès égal aux fichiers, que deuxièmement des représentants de chaque candidat puissent siéger dans la commission chargée de contrôler toutes les opérations et notamment la validité des parrainages et enfin que le parti participe financièrement à cette campagne. Car pour le moment, en dehors d’un candidat, tous les autres ont du faire avec les moyens du bord».

Jean-François Copé est dans le viseur de François Fillon. Les deux concurrents vont multiplier les déplacements sur le terrain et s’activer pour recueillir le plus grand nombre de ralliement avant de s’affronter enfin face à face lors d’un duel télévisé, probablement à la mi-octobre.

Réagissant aux parainages, les deux candidats à la présidence de l'UMP se montrent satisfaits.

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Pour Marine Le Pen, la patronne du Front national, il n'y a aucune différence. Les deux hommes se valent  politiquement et appelle leurs électeurs à faire un autre choix, sans citer explicitement sa formation.

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