Henri Guaino vient de mettre son grain de sel dans la campagne pour la présidence de l'UMP. À quinze jours du dépôt des candidatures, celui qui fut pendant cinq ans le conseiller spécial et la plume de Nicolas Sarkzoy, a décidé d'annoncer son entrée en lice dans la course.
Une décision justifiée selon lui par « la tournure du débat ». Henri Guaino ne se retrouve pas dans cette campagne interne qui, dit-il, «ne correspond pas à sa « conception de la politique ».
Quelle chance a donc Henri Guaino face à François Fillon et Jean-François Copé, les deux favoris ? À priori aucune. Comme Nathalie Kosciusko-Morizet ou Bruno Le Maire déjà déclarés eux aussi, il va lui falloir trouver près de 8000 parrainages pour pouvoir déposer officiellement sa candidature. Et ça n'est pas partie gagnée.
Quelques questions se posent alors. Henri Guaino bénéficie-t-il du soutien de Nicolas Sarkozy, même s'il affirme que l'ancien président n'a rien à voir « dans tout cela » ?
Enfin, est-il uniquement motivé par le désir de faire vivre le débat à l'UMP et au final choisira-t-il d'apporter son soutien à François Fillon ou Jean-François Copé ?