Environ 700 emplois sauvés et un millier perdus, c'est le bilan chiffré des décisions prises par le tribunal de Quimper. La justice valide donc les offres de reprises qui avaient été étudiées le mercredi 5 septembre 2012, alors que 200 salariés manifestaient pendant l'audience.
Au total, ce sont cinq sites de production du pôle frais qui vont continuer à fonctionner, même s'il y aura là aussi des pertes d'emploi. Trois autres sites, en revanche, sont donc condamnés à fermer. Avec près d'un millier de licenciements secs, voire un peu plus, les syndicats sont évidemment très déçus.
La justice a d'ailleurs été saisie pour tenter d'établir les responsabilités et enquêter sur d'éventuelles fautes de gestion grave. Le tribunal de Quimper doit encore statuer sur les autres activités du volailler en faillite. Il s'agit de l'export et des produits élaborés. Deux sites de ce dernier pôle, qui sont nécessaires au fonctionnement des cinq sites qui viennent d'être partiellement sauvés, font d'ailleurs l'objet d'offres de reprise par les même repreneurs. La justice a jusqu'au 30 novembre pour se pronocer sur ces offres.