Le PDG de Doux fait une nouvelle proposition pour assurer la pérennité du groupe

Le tribunal de commerce de Quimper doit se pencher au cours de la semaine du 23 juillet sur le dossier de reprise du volailler Doux. Le PDG du groupe en redressement fait une nouvelle proposition afin de s'opposer à l'offre qu'il juge « dérisoire » des candidats à la reprise.

Alors qu'une douzaine d'offres de rachat du groupe volailler Doux ont déjà été déposées auprès des administrateurs judiciaires, le PDG du groupe, Charles Doux et son fils Jean-Charles proposent une solution qu'ils jugent de nature à assurer la pérennité du groupe et de l'activité.

Il s'agit de faire entrer au capital tout ou partie des 800 éleveurs avec lesquels Doux est sous contrat et de restructurer la production. Ce plan à l'inconvénient de ne pouvoir être présenté qu'à partir du 15 octobre prochain, laissant entier le problème de la dette estimée à 430 millions d'euros. Mais Charles Doux entend ainsi faire barrage à la proposition jugée « dérisoire » d'un consortium d'acteurs du secteur volailler mené par le groupe Sofiprotéol.

Quant au ministre délégué à l'Agroalimentaire Guillaume Garot il a évoqué la possibilité d'intervention de la future banque publique d'investissement et la nécessité de faire émerger un vrai projet économique qui permette de sauvegarder le maximum d'emplois. Doux salarie directement 3 400 personnes en France, dont une majorité en Bretagne.
 

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