Au bord du dépôt de bilan, le groupe Doux, connu pour sa marque « Père Dodu », allait mal depuis déjà plusieurs mois. Plombé par une dette de plus de 430 millions d'euros le volailler Doux n'a pas réussi à trouver un accord avec ses créanciers, dont la banque d'affaire Barclay's.
Détenu à 80% par la famille de son fondateur Charles Doux, le leader de la volaille doit faire face à 200 millions d'euros de dettes au Brésil, où en 1998 il a acquis la filiale Frangosul, filiale très déficitaire. En négociation depuis plusieurs mois avec Barclay's, Doux espérait transformer ses créances en participation au capital pour réduire sa dette.
De nombreuses négociations ont été menées sous l'égide du ministère, sans succès, et faute d'accord le groupe a été déclaré en cessation de paiement.
Une nouvelle qui inquiète les 3 400 salariés du groupe implantés majoritairement dans l'Ouest. Mais le groupe travaille aussi avec 800 éleveurs ; certains d'entre eux victimes d’impayés ont déjà cessé toute activité avec le volailler et ignorent s’ils pourront un jour récupérer leur dû.