Chez les Verts, on minimise ces sorties sur le nucléaire. Elles reflètent des points de vue personnels, rien de plus. Pour Jean-Philippe Magnen, porte-parole d'Europe Ecologie - les Verts, pas d'inquiétude sur le respect des accords qui ont été passés avant la présidentielle.
« Il s’agit d’une vision du passé, alors que la feuille de route que nous nous sommes fixée avec le président de la République et le Premier ministre ne va pas dans ce sens là, explique Jean-Philippe Magnen. Nous n’allons pas réagir à chaque réaction de ministres qui ne sont pas en phase avec cette feuille de route. Pour cette raison, les propos d'Arnaud Montebourg et de Manuel Valls me paraissent très isolés dans cette logique de coalition gouvernementale entre les socialistes et les écologistes.»
Côté PS, on précise les propos. L'expression « filière d'avenir » évoquait les emplois qui se créeront autour du démantèlement des centrales nucléaires.
Pour David Assouline, porte-parole du PS : « La filière elle-même nécessite la création de nouveaux emplois notamment pour le traitement des déchets et il y a encore des techniques à inventer. Il faut moderniser. Très clairement là, il y a quelque chose qui est notre présent et notre avenir immédiat. »
Les Verts et les socialistes devront vite trouver un terrain d'entente : la conférence environnementale qui abordera notamment cet épineux dossier, aura lieu les 14 et 15 septembre.