En plus des départs volontaires, le plan préconise des mobilités internes accompagnées d'un gel des salaires. En signant cet accord, les salariés vont perdre 12 jours de repos et accepter un calcul de l'ancienneté nettement moins avantageux. La CGT, syndicat majoritaire parmi les 30.000 salariés au sol, a refusé de signer le texte, mais n'a pas pu savoir si les autres syndicats l'avaient ratifié.
David Ricatte, porte-parole de la CGT, dénonce le manque de transparence de la direction : « Pourquoi le premier syndicat de l’entreprise, la CGT-Air France, n’a pas pu avoir accès à cet accord, alors qu’encore une fois tout devait être fait dans les règles, dans la transparence? On a aussi constaté que tous les processus n’avaient pas été respectés dans l’entreprise au niveau de l’information. Air France est passé en force malgré des expertises qui ont été obtenues dans différents CHSCT. Air France veut absolument faire ratifier son plan le plus vite possible peut-être de peur que certains syndicats qui ont annoncé qu’ils signeraient ne changent d’avis, mais en tout cas vous entendrez parler de nous les prochaines semaines, ca c’est une évidence ».
Pour le moment, seul le personnel au sol s'est prononcé, les syndicats des personnels navigants ont jusqu'au 15 juillet pour faire connaitre leur décision.