Il y a la règle, fixée par les états-majors des partis et son application sur le terrain. Il y a également les exceptions qui confirment plus ou moins la règle. Au Parti socialiste, on privilégie la stratégie du front républicain, sauf à Carpentras où la socialiste Catherine Arkilovitch, arrivée troisième, a décidé de se maintenir face à l'UMP Jean-Michel Ferrand et surtout Marion Maréchal-Le Pen, arrivée en tête et donc bien placée.
A l'UMP, la règle porte un nom : le « ni-ni », ni PS, ni FN, et le maintien, quand c'est possible. C'est ce qu'aurait pu faire Roland Chassain, dans la 16e circonscription des Bouches-du-Rhône. Il a décidé de se retirer pour faire battre le socialiste Michel Vauzelle qui sera opposé à Valérie Laupies, du Front national.
Sans qu'un lien de cause à effet n'ait été évoqué, Louis Aliot, vice-président du Front national, a annoncé le désistement de sa candidate dans la 2e circonscription des Pyrénées-Orientales, au profit du candidat UMP, contre la candidate socialiste. C'est la seule exception à la règle selon laquelle le FN devait se maintenir partout où c'était possible.
Au total, il reste une trentaine de triangulaires droite-gauche-Front national et 541 sièges encore à pourvoir.