Avec notre envoyé spécial à La Rochelle, Florent Guignard
Cette visite est en train d’être éclipsée par le tweet de Valérie Trierweiler, publié aux alentours de midi sur le réseau social Twitter. C’était juste à la fin de la conférence de presse que donnaient Ségolène Royal, Martine Aubry et Cécile Duflot.
Cent quarante signes, dont on a pendant un moment, douté de l’authenticité. On s’est demandé si le compte de la première dame avait été piraté, jusqu’à ce que Valérie Trierweiler confirme son tweet à l’Agence France-Presse. C’est évidemment une bombe électorale, dans l’entre-deux tours des législatives, une bombe politique, une bombe personnelle aussi.
En effet, Valérie Trierweiler, très à cheval sur son indépendance, on le sait, contredit publiquement le chef de l’Etat, puisque François Hollande a écrit un message de soutien à Ségolène Royal, qui figure sur la profession de foi de la candidate socialiste. « Ségolène Royal est l’unique candidate de la majorité présidentielle qui peut se prévaloir de mon soutien », écrit le chef de l’Etat.
Pour l’instant, l'Elysée n'a pas réagi au tweet de Valérie Trierweiler. Pas de réaction, non plus, de Ségolène Royal, l’ancienne compagne de François Hollande. Elle a déjeuné ce midi avec Martine Aubry. Mais tout le monde ici est en émoi, à part bien sûr, Olivier Falorni, l’adversaire de Ségolène Royal. Lui, se dit très touché par ce tweet très amical.
Cette affaire en tout cas, vient grandement perturber et même occulter le soutien que Martine Aubry était venue apporter à Ségolène Royal à La Rochelle.