Les négociations entamées dimanche 18 décembre avec les employeurs des entreprises de sécurité n'ayant pas abouti, les agents de sécurité des aéroports poursuivent leur mouvement. Ce qui entraîne des retards à l'embarquement, notamment à Roissy. Mais c'est l'aéroport de Lyon qui est le plus touché avec 30% de vols annulés.
Dans cet aéroport, il a été décidé que les bagages tels les skis, surfs ou caddys de golf ne seraient pas embarqués. Salariés d'une dizaine d'entreprises de sécurité qui représentent environ 10 000 emplois en France, les agents de sécurité revendiquent une augmentation de leurs salaires qui se situent actuellement entre 1 100 et 1 600 euros et une amélioration de leurs conditions de travail, alourdies avec le renforcement des mesures antiterroristes dans les aéroports.
Comme à chaque conflit social dans les transports, l'idée d'un encadrement du droit de grève ressurgit. Relancée par le ministre des Transports, Thierry Mariani, la proposition d'imposer aux grévistes l'obligation de se déclarer à l'avance a été immédiatement rejetée par les syndicats.