Les dernières indications sont venues samedi du ministre de l’Economie et des Finances François Baroin. Il a écarté l'instauration d'une seconde journée de solidarité et a précisé que la politique de réduction des niches fiscales se poursuivrait.
Quant à la philosophie de ce plan : les mesures seront équilibrées entre dépenses et recettes. Mais dans quels domaines ? Rien n’a filtré jusqu’à maintenant. On évoque juste une hausse de la TVA dans certains secteurs et une surtaxe exceptionnelle sur l'impôt des grands groupes.
La ministre du Budget, Valérie Pécresse, de son coté, a confirmé que les dépenses sociales ne seront pas affectées. Elle a ajouté que les ménages les plus modestes ne seront pas pénalisés. Quoi qu'il en soit, le Premier ministre François Fillon a préparé les esprits en disant que l'essentiel des six à huit milliards d'euros proviendrait d'économies sur les dépenses. Il a prévenu que le budget 2012 sera l'un des plus rigoureux depuis 1945.