Les Etats-Unis favorables à une taxation des transactions financières, l'information aurait pu passer pour une mauvaise blague si elle n'avait été annoncée par Nicolas Sarkozy en personne.
« Je veux rendre hommage à la compréhension du président Obama, y compris sur des sujets comme celui de la taxation des activités financières, où nous avons confronté nos points de vue, et je crois trouver une analyse commune, pour faire contribuer le monde de la finance à la résolution de la crise d’aujourd’hui ».
La Maison Blanche n'a pas démenti, mais Luc Lamprière de l'ONG Oxfam a tenu à relativiser les déclarations de Nicolas Sarkozy.
« Il est évident que les Etats-Unis ne vont pas annoncer demain qu’ils mettent en place une taxe sur les transactions financières, ça, c’est très clair. En revanche, les Etats-Unis étaient le gros bloqueur dans le monde entier sur la mise en place d’une taxe. Donc, le fait qu’ils laissent cette initiative avancer, qu'ils puissent reconnaître qu’une taxe sur les transactions financières, ça peut être une solution pour dégager des revenus pour le développement ou la lutte contre le changement climatique, c’est un élément de blocage qui s’enlève ».
Mais les opposants à la mise en place d'une telle taxe restent encore très nombreux, à commencer par la Grande-Bretagne qui abrite la première place financière européenne.