Avec notre envoyée spéciale à Cannes, Véronique Rigolet
« On suit de très près ce qui se passe à Athènes », a déclaré ce jeudi 3 novembre Nicolas Sarkozy, qui se félicite que l'ultimatum lancé hier à la Grèce avec la chancelière allemande Angela Merkel ait conduit à « une prise de conscience », à un électrochoc à Athènes.
Le président français attend donc une confirmation d'une possible annulation du référendum grec. Ce n'est pas encore fait, mais non seulement Nicolas Sarkozy l'appelle de ses voeux, mais il y croit aussi très fort.
En attendant de savoir ce qui va se passer à Athènes, les dirigeants du G20 ont pu mesurer à Cannes, où s'est ouvert le sommet, les conséquences d'une sortie de la Grèce de la zone euro. Ils se sont penchés ce jeudi matin sur le coût exorbitant que cela entraînerait et sur les risques que cela ferait peser sur l'Italie déjà très menacée, mais également sur l'économie mondiale.
Tous se sont dits prêts à aider la zone euro mais pour l'instant les grands émergents comme la Chine ou bien la Russie restent très frileux. Une promesse d'aide, mais sous garantie, et toujours pas d'engagement ferme et précis. Le président français a jusqu'à vendredi matin pour les rassurer. Voilà pourquoi il espère tant une évolution rapide de la situation en Grèce.