Avec notre envoyé spécial à la convention d'investiture, Guillaume Naudin
« Je suis venu vous parler de la France », c’est ce que François Hollande a dit pour commencer son discours d’investiture et c’est ce qu’il a fait pendant plus d’une heure. La France, il la souhaite bâtie sur quatre principes dont il promet de ne pas dévier : la vérité, la volonté, la justice et l’espérance. Pour cela, le candidat socialiste, fort du succès de la primaire et d’un score net au deuxième tour (56,5%), propose trois pactes.
Il s’agira d’abord d’un pacte productif avec pour objectif la relance de la croissance et le juste échange, d’un pacte éducatif avec l’éducation et la jeunesse érigées en priorité numéro 1 et enfin d’un pacte démocratique avec une « nouvelle République » rendue possible par la conquête du Sénat.
Arnaud Montebourg qui, comme tous les autres candidats battus est venu apporter son soutien, aura apprécié. Cela ne l’aura pas empêché, comme les autres, de rappeler les priorités qu’il souhaite voir reprises par François Hollande : la mise sous tutelle des banques pour ce qui concerne le député de Saône-et-Loire, l’ordre juste pour Ségolène Royal, la sécurité pour Manuel Valls ou encore le changement pour Martine Aubry. Tous se sont prêtés au jeu de la photo d’une famille unie. En tout cas, plus unie qu’autour de Ségolène Royal en 2006.