Oubliés les flonflons et la grosse machine à l'américaine. Modeste, François Hollande a voulu réduire la voilure d'une convention destinée d'abord à panser les plaies de la primaire. Pour l'événement qui marque la fin de la primaire - et non pas le lancement de la campagne présidentielle, prévu lui pour janvier - il y aura donc moins de monde et moins d'argent dépensé. Tous les candidats battus se succèderont à la tribune, avec en point d'orgue le passage de flambeau entre Ségolène Royal, l'ex-candidate de 2007, et François Hollande.
En coulisses, la composition du futur organigramme de campagne s'annonce plus compliquée. Un récent rallié au camp Hollande se dit « catastrophé par l'amateurisme » de l'actuelle équipe du candidat. Au Parti socialiste, l'actuelle direction se voit cornaquée par des proches de François Hollande sur les questions stratégiques, et en particulier les futures investitures aux législatives.
Mais les sourires et l'unité sont de rigueur. Avec la fin de la primaire, le PS peut enfin souffler. La semaine prochaine, François Hollande n'a rien à son agenda. La diète médiatique peut commencer.