Crise de la dette : Valérie Pécresse dénonce l’imposture des propositions de Martine Aubry

La ministre française du Budget ne mâche pas ses morts après les propositions économiques de Martine Aubry parues dans Le Monde et Le Journal du Dimanche ce week-end. Valérie Pécresse estime qu’elles relèvent de l’imposture et que la candidate socialiste à la primaire pour la présidentielle de 2012 n’a pas pris la mesure « de la nécessité de lutter contre la dette ».

Des propositions qui relèvent de l’imposture pure et simple, un projet en forme de déficit permanent ou encore une règle de plomb plutôt qu’une règle d’or, voilà comment la ministre du Budget accueille les propositions de Martine Aubry publiées dans la presse cette fin de semaine.

Chargée par le président de la République, avec son collègue de l’Economie François Baroin, d’assurer la présence médiatique du gouvernement pendant le mois d’août, Valérie Pécresse ne se fait pas prier. Selon la porte-parole du gouvernement, la candidate à l’investiture socialiste n’a pas pris la mesure de la nécessité de maîtriser les dépenses publiques. Martine Aubry propose notamment, conformément au projet de son parti, de supprimer 10 milliards de niches fiscales, de moduler l’impôt sur les sociétés et de mettre un terme à la défiscalisation des heures supplémentaires.

Au moins Martine Aubry obtient-elle une réponse directe, contrairement à d’autres responsables de gauche, qui ont eux aussi fait des propositions sur la situation économique et financière de la France. Pour la première secrétaire du PS, qui s’était déclarée prête à aller débattre à l’Elysée, c’est un début. Les autres participants à la course à la désignation socialiste apprécieront.

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