Déficit : les Français prêts à faire un effort mais pas à n’importe quel prix

Les mauvais chiffres de la croissance française au deuxième trimestre (0%) obligent le gouvernement à envisager un budget pour 2012 encore plus rigoureux que ce qui était prévu. Selon un sondage IFOP, publié ce samedi 13 août 2011, les Français prennent conscience de la nécessité de redresser la barre, mais pas à n'importe quel prix.

La réduction de la dette publique est une priorité pour un Français sur deux et cette question inquiète 80% d'entre eux. Il y a 18 mois cela ne préoccupait qu'un Français sur trois. Le désendettement vient cependant toujours après la lutte contre le chômage ou les questions d'éducation.

Alors que le gouvernement va devoir trouver de nouvelles sources d'économies et augmenter ses recettes, une large majorité des Français préconisent de revenir sur la baisse de la TVA dans la restauration et la défiscalisation des heures supplémentaires. Deux mesures défendues par le président Nicolas Sarkozy.

Près de 53% des Français sont prêts à accepter le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partants à la retraite et ils sont encore 50% à envisager la diminution des prestations sociales. Mais, en revanche, les trois quarts des Français sont hostiles à une augmentation des impôts pour réduire le déficit.

Une opposition massive qui ne va pas simplifier la tâche du gouvernement au moment d'élaborer un budget pour 2012 marqué par l'austérité, et ce, à quelques mois des échéances électorales.

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