Avec notre correspondant à Buenos Aires, Jean-Louis Buchet
Les six détenus sont des habitants de San Lorenzo, l’endroit où ont été découverts les corps des deux Françaises le 29 juillet. Parmi eux se trouve un policier de 24 ans. Ce qui pourrait expliquer les errements des forces de sécurité durant les premiers jours de l’enquête.
Le juge en charge du dossier, Martin Perez, affirme avoir des éléments de preuve suffisants pour inculper les détenus. Selon des sources judiciaires, les perquisitions réalisées aux domiciles des suspects auraient permis de saisir des téléphones portables et des vêtements appartenant aux victimes.
Le juge a également déclaré que les informations données par certains médias, locaux et étrangers, selon lesquelles les deux Françaises avaient participé à des bacchanales, étaient dénuées de fondement.
Enfin, la justice a informé que l’examen du matériel génétique recueilli sur les corps des deux jeunes femmes prendrait une quinzaine de jours. Le résultat de cet examen devrait permettre de connaître l’ADN du ou des agresseurs.