L'idée est surtout de faciliter les échanges d'informations entre les deux pays afin notamment que les proches des deux jeunes femmes puissent suivre l'avancée de l'enquête en Argentine. En clair, qu'ils aient accès aux pièces du dossier argentin si cette information est ouverte, c'est d'ailleurs que les familles ont donné leur accord-
Deux enquêtes seront donc menées en parallèle : l'une en Argentine, et l'autre en France. Et, dans le cadre de l'entraide judicaire, les deux juges pourront croiser les résultats de leurs investigations.
La procédure est assez courante lorsque des Français sont victimes de crimes à l'étranger. C'était le cas par exemple pour l'attentat de Marrakech en avril dernier.
Depuis la découverte du corps des deux victimes dans la région de Salta le 29 juillet, Nicolas Sarkozy a fait le point plusieurs fois par téléphone avec son homologue en Argentine, Cristina Kirchner.
Pour le moment, aucun suspect n'a été identifié. La date du meurtre n'est pas encore connue et les enquêteurs recherchent encore plusieurs témoins. Ils attendent également les résultats des tests des prélèvements ADN effectués sur les lieux.