Le nouveau suspect arrêté et interrogé par le juge a à voir avec l’arme qui a été utilisée pour tuer les deux Françaises. Cette information est publiée sur les sites internet des journaux argentins.
Par ailleurs, l’autopsie réalisée par les médecins légistes sur les corps des deux jeunes femmes permet d’en savoir un peu plus sur les circonstances de leur mort sur un chemin de randonnée, à une dizaine de kilomètres seulement de la grande ville de Salta. Houria Moumni, la plus jeune des deux, âgée de 24 ans, a agonisé pendant plusieurs heures après avoir reçu une balle dans le dos alors qu'elle tentait de fuir. C’est ce que rapporte la presse argentine citant des sources judiciaires.
« Houria Moumni a été atteinte par un coup de feu qui n'a pas été mortel. Une hémorragie l'a maintenue dans un état d'agonie pendant plusieurs heures, jusqu'à son décès, probablement à l'aube le lendemain matin », a expliqué une source judiciaire citée par le quotidien national Clarin.
Selon cette source judiciaire, la jeune femme a tenté de fuir après avoir vu son amie Cassandre Bouvier (29 ans) être violée puis abattue d'une balle dans la tête dans un sentier de randonnée du mont San Lorenzo, à 12 kilomètres de Salta.
« Avant d'être atteinte par un tir, Mademoiselle Moumni a été frappée et a résisté
à un viol. Après un affrontement avec son assassin, elle a réussi à lui
échapper et a commencé à courir » sur un chemin boisé et escarpé, mais elle a
« chuté face contre terre, son agresseur est arrivé et l'a exécutée avec l'arme
appuyée contre son dos », apprend-on encore selon cette source judiciaire qui s’appuie sur les premières conclusions des experts légistes.
Une enquête préliminaire de police va également être ouverte à Paris sur ces deux meurtres en Argentine, a-t-on appris mardi 2 août 2011, au parquet de Paris. Il ne s'agit pas de se substituer à la justice et à la police argentines. « Cette procédure a pour objet de permettre aux familles de rentrer dans la procédure et d'être informées », a-t-il été précisé.