Françaises tuées en Argentine : de nouvelles informations font avancer l’enquête

L’enquête sur le meurtre des deux touristes françaises dans le nord de l’Argentine semble avancer. Cinq jours après la découverte des corps de Cassandre Bouvier et de Houria Moumni près du mont de San Lorenzo, des témoignages apportent de précieuses informations aux autorités. Par ailleurs, les enquêteurs argentins fondent également leurs espoirs sur des traces d'ADN recueillies sur les lieux du crime.

Avec notre correspondant à Buenos Aires, Jean-Louis Buchet

Cassandre Bouvier et Houria Moumni seraient mortes le 16 juillet, et non le 26 ou le 27, comme on l’avait déduit après le rapport des médecins légistes. Cette thèse, défendue par certains experts depuis vingt-quatre heures a reçu un début de confirmation ce mercredi 3 août suite aux déclarations de deux témoins qui se sont présentés spontanément au juge en charge de l’enquête.

Ces personnes, deux amateurs de trekking, ont affirmé avoir vu une tente et entendu des coups de feu dans la matinée du 16 juillet alors qu’ils se promenaient non loin du chemin de randonnée où ont été trouvés les corps des deux touristes françaises.

Conduits sur place, les enquêteurs ont effectivement repéré une tente abandonnée dans un endroit difficile d’accès. Selon des sources judiciaires, à l’intérieur de celle-ci, on aurait saisi des vêtements féminins et des notes manuscrites en français qui seraient en cours d’expertise afin de déterminer s’ils appartenaient à Cassandre et Houria.

L’hypothèse qui est désormais avancée est que les deux jeunes femmes seraient entrées en contact avec le ou leurs meurtriers dans la soirée du 15 juillet alors qu’elles rentraient de leur randonnée.
 

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