Avec notre correspondant à Buenos Aires, Jean-Louis Buchet
Cassandre Bouvier et Houria Moumni seraient mortes le 16 juillet, et non le 26 ou le 27, comme on l’avait déduit après le rapport des médecins légistes. Cette thèse, défendue par certains experts depuis vingt-quatre heures a reçu un début de confirmation ce mercredi 3 août suite aux déclarations de deux témoins qui se sont présentés spontanément au juge en charge de l’enquête.
Ces personnes, deux amateurs de trekking, ont affirmé avoir vu une tente et entendu des coups de feu dans la matinée du 16 juillet alors qu’ils se promenaient non loin du chemin de randonnée où ont été trouvés les corps des deux touristes françaises.
Conduits sur place, les enquêteurs ont effectivement repéré une tente abandonnée dans un endroit difficile d’accès. Selon des sources judiciaires, à l’intérieur de celle-ci, on aurait saisi des vêtements féminins et des notes manuscrites en français qui seraient en cours d’expertise afin de déterminer s’ils appartenaient à Cassandre et Houria.
L’hypothèse qui est désormais avancée est que les deux jeunes femmes seraient entrées en contact avec le ou leurs meurtriers dans la soirée du 15 juillet alors qu’elles rentraient de leur randonnée.