« Je crois que ça y est, la primaire est vraiment partie », a estimé le président du groupe PS à l'Assemblée nationale Jean-Marc Ayrault, après la déclaration de candidature de Martine Aubry. « Il faut que ça soit une réussite », a-t-il ajouté.
Pour cela, a-t-il estimé, « il faut que cette primaire soit exemplaire, que les candidats le soient -et il n'y a pas de raison qu'ils ne le soient pas-, mais aussi que les entourages le soient ». Interrogé sur les moyens d'éviter « une guerre des chefs », Jean-Marc Ayrault a concédé : « c'est bien le risque ».
François Hollande en tête des sondages
Avant la première secrétaire Martine Aubry, d’autres poids lourds avaient annoncé qu’ils se lançaient dans la bataille : le député de Corrèze François Hollande, le député et président du conseil général de Saône-et-Loire Arnaud Montebourg, la présidente de Poitou-Charentes Ségolène Royal et le député-maire d'Evry (Essonne) Manuel Valls.
Huit autres personnes, beaucoup moins connues, souhaitent être candidats, parmi lesquels l'ancien président des Mutuelles de France, Daniel Le Scornet et l'actuel maire de Saint-Dié (Vosges), Christian Pierret.
Quant au député du Doubs Pierre Moscovici, proche de Dominique Strauss-Kahn, il dit s'interroger encore et devrait annoncer sa décision cette semaine.
Dans les sondages, François Hollande reste le candidat préféré des sympathisants de gauche et des sympathisants socialistes, avec respectivement 39% et 43% des préférences. Martine Aubry est à 30% et 34%, en hausses respectives de huit et onze points.