Jean-Christophe Cambadélis ne le cache pas, il avait imaginé la primaire socialiste différemment. S'il ne cache pas qu'il a vécu des moments plus heureux dans sa vie politique, c'est une prise de position claire et nette.
« Elle (Martine Aubry) ne manque pas d’envie, elle n’en a jamais manqué, contrairement à ce qui a été dit. Martine Aubry n’a jamais caché le fait que ce devait être elle ou Dominique Strauss-Kahn qui devait être candidat à l’élection présidentielle. Pour lui, c’était soit lui, soit Martine Aubry. Il est, comme vous le savez, empêché, c’est donc Martine. »
Jean-Christophe Cambadélis passe pour être le premier des strauss-kahniens. Mais Dominique Strauss-Kahn disparu du paysage, son lieutenant n'en est pas devenu le chef de file du courant pour autant.
« Nous n’allons pas recomposer une famille politique. Cette famille est plurielle. Et moi, je veux respecter l’ensemble des strauss-kahniens. J’ai l’impression que petit à petit, les amis de Dominique Strauss-Kahn se font une idée sur qui devrait être le ou la candidate à la présidentielle et ils vous le diront. »
Pierre Moscovici, qui a du mal à masquer son envie d'être candidat, appréciera.
La déclaration de candidature de Martine Aubry est attendue à partir du 28 juin.