Priorité aux affaires. La grand-messe de l’aéronautique n’ouvrira ses portes au grand public que jeudi. Ce lundi 20 juin, seuls les professionnels auront accès aux allées de ce salon qui se tient dans la banlieue nord de Paris. Durant trois jours, les acteurs du secteur économique aérien vont parler contrats, commandes, perspectives et projets industriels.
Hormis les incertitudes sur les prix du carburant, la plupart des indicateurs sont au vert. Les spécialistes prévoient un doublement de la flotte mondiale d’ici vingt ans.
Les constructeurs s'attendent à une avalanche de commandes, notamment de la part des compagnies asiatiques, moteur de la reprise du marché aéronautique mondial.
Mais des pays comme la Chine ou la Russie entendent bien se faire une place dans le traditionnel ballet mené par les deux géants européen et américain. Qui, d’Airbus ou de Boeing, annoncera le plus gros chiffre ? Comme chaque année, le duel des carnets de commande sera au centre des intérêts médiatiques.
Parmi les attractions du salon, le nouveau Boeing 747 dans sa version allongée. Il a atterri dimanche 19 juin au Bourget sous un ciel nuageux, trois mois après son vol inaugural. Cette nouvelle version du légendaire avion de ligne de la compagnie américaine a une capacité de 467 passagers, 51 de plus que dans sa précédente version mais moins que les 525 sièges de l'Airbus A380, son principal concurrent dans le secteur des gros porteurs. Le premier 747 a volé il y a 42 ans.
L'avionneur américain présentera aussi une version cargo du 747-8, qui doit arriver lundi. Le 787 Dreamliner, composé à 50% de matériaux composites, doit atterrir quant à lui mardi à 17H00.
Avec Zehst, Paris-Tokyo en 2h30mn