Et voilà relancée « la lutte contre l'assistanat ». Le thème étant porteur dans l'électorat de droite, Jean-François Copé n'a pas hésité à reprendre l'idée de Laurent Wauquiez, consistant à faire travailler une partie des bénéficaires du RSA, cinq heures au moins par semaine, mais « contre rémunération », insiste le patron de l'UMP.
Le ministre Wauquiez n'avait lui proposé qu'un « travail gratuit », provoquant un tollé dans sa propre famille politique. Pour autant, à raison de vingt heures par mois, un tel travail ne rapporterait qu'une petite centaine d'euros, soit cinq euros l'heure. « C'est déjà ça », souligne Jean-Francois Copé :
« Nous sommes dans des situations qui sont, pour les gens concernés, des revenus extrêmement faibles... Quand on est au RSA, on vit pas, on survit ».
« Ceux qui ont voté le RSA et qui veulent aujourd'hui le détruire »
« C'est un élément de valorisation et d'insertion », fait encore valoir Jean-Francois Copé qui promet également une baisse du RSA à ceux qui refuseraient de travailler.
L'idée sera donc présentée ce mercredi 8 juin 2011 dans l'après-midi lors de la convention de l'UMP, à laquelle assisteront Laurent Wauquiez mais également Martin Hirch, l'instaurateur du RSA, qui déjà fustige « ceux qui ont voté le RSA et qui veulent aujourd'hui le détruire ». Il aura cet après-midi six minutes à la tribune pour défendre son RSA.