De deux choses l'une, ou Yvan Colonna est innocent et il n'en peut plus d'attendre que ses anciens amis le blanchissent totalement, au point de prendre le risque inouï de menacer férocement Pierre Alessandri et d'être découvert ; ou bien Yvan Colonna a des choses à se rapprocher et ce courrier n'a qu'un but : forcer Alessandri à le dédouaner à tout prix, comme un ordre qu'on donne.
Du coup, pour l'accusation, cette charge plutôt violente est une aubaine, qui semble révéler le vrai visage de l'accusé. En revanche, pour la défense, ce courrier mystérieusement acheminé, et qui ne serait même jamais parvenu à son destinataire, a un fort parfum de manipulation.
En cette cinquième semaine de procès, il existe toujours de nombreuses zones d'ombre et cet élément inattendu rajoute encore à la confusion. L'audition du directeur central de la police judiciaire, qui a transmis la lettre mais refuse de révéler ses sources, en est d'autant plus attendue.
De même, que deviennent urgentes les explications d'Yvan Colonna en personne. Sans parler d'une nouvelle confrontation entre ce dernier et Pierre Alessandri.