En quelques minutes, certains vignobles du Bordelais ont été touchés et jusqu'à 60% de la récolte détruite. Sur la prestigieuse appellation Sauternes, la perte est estimée à 5 300 hectolitres, soit 15% du volume total attendu cette année. Pour éviter les aléas de production dus à la météo, les viticulteurs de la région demandent à pouvoir produire, les années fastes, davantage de vin par hectare que le maximum autorisé afin de faire des stocks.
L’Aude également touchée
Mais l'Institut national de l'origine et de la qualité le leur refuse, au nom de la protection des appellations d'origine. La renommée internationale des vins du Bordelais les met, malgré tout, dans une position meilleure pour l'avenir que les vignerons de l'Aude qui ont, eux aussi, subi des orages de grêle. Dans le massif des Corbières près de Carcassonne, 900 hectares, soit environ 300 exploitations, ont été frappées. Or ces vignobles souffrent de leur image de vins de seconde zone. Une image contre laquelle ils se battent en faisant des efforts de qualité, qu'ils espéraient justement voir couronnés de succès cette année, qui s'annonçait très bonne.