Ça y est, c'est fait, le débat de l'UMP sur la laïcité et l'islam, si controversé au sein même de la majorité, a eu lieu. Et pour son maître d'œuvre Jean-François Copé, cela a été une épreuve mais une épreuve qu'il n'a pas traversé tout seul, comme il l'a opportunément rappelé. « J’ai une pensé toute particulière pour le président de la République qui n’a jamais ménagé son soutien à la démarche que nous avons entreprise. »
Un message que François Fillon qui s'est tenu en retrait, aura certainement entendu. Le débat c'est donc la méthode Sarkozy, Luc Chatel l'a confirmé : « Un parti politique, son rôle, c’est d’alimenter le débat d’idées. Je veux dire, il y en a un qui nous a quand même appris cela, c’est Nicolas Sarkozy. Qu’est-ce qu’il a fait quand il était président de l’UMP, il a organisé des débats ».
Il fallait afficher l'unité, c'est aussi ce que Jean-Pierre Raffarin, très sévère sur l'attitude de François Fillon, a voulu montrer : « Dès aujourd’hui, la majorité a fait un pas dans son unité, un pas significatif. Il y a eu des mises au point, des mises ont été faites, maintenant, rassemblons-nous et avançons vers l’horizon 2012. »
Tourner la page de ce débat, François Baroin le désire aussi : « Aujourd’hui nous affirmons une position et maintenant on regarde sur le front des priorités d’avenir. Le pouvoir d’achat, la problématique économique et la solidarité ».
Changer de sujet pour peut-être moins se diviser.