Affaire d'espionnage chez Renault: deux enquêteurs en garde à vue

Rebondissement dans l'affaire d'espionnage chez Renault. Les deux responsables de la sécurité de Renault qui ont dirigé une enquête qui a conduit à des soupçons d'espionnage industriel ont été placés en garde à vue, ce vendredi 11 mars 2011.

L'affaire n'en finit pas de rebondir, c'est à présent au tour de deux enquêteurs d'être entendus par la police.

Marc Tixador, ancien de la police judiciaire de Versailles, et Dominique Gevrey, ancien membre de la sécurité militaire, sont suspectés d'escroquerie au renseignement.

Depuis le début de l'affaire, les deux hommes refusent de révéler le nom de l'informateur qui leur a assuré que trois cadres de l'entreprise avaient touché des pots-de-vin sur des comptes en Suisse et au Liechtenstein pour espionner le programme de fabrication de véhicule électriques de Renault.

Pour l'heure, aucune trace de ces comptes n'a été trouvée dans ces deux pays. Le rôle des policiers est donc peut d'éclairer ce point litigieux.

Après avoir crié à l'espionnage, la direction de Renault clame désormais la thèse d'une manipulation. On se souvient que cette affaire a éclaté en janvier dernier et conduit au licenciement de trois des cadres de cette entreprise. On leur reprochait d'avoir divulgué une série d'information sur la fabrication de leur dernière trouvaille concernant la voiture électrique.

Pour l'instant, la direction de Renault refuse de commenter la garde à vue de ses collaborateurs jusqu’à ce que le parquet s'exprime.

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