Deux mois après l'annonce de la mise à l'écart de trois importants cadres de l'entreprise, soupçonnés d'avoir vendu des secrets d'entreprise à la Chine, tout cela semble n'avoir jamais existé.
Le numéro deux de l'entreprise, Patrick Pélata, a reconnu devant des journalistes qu'il y a maintenant deux hypothèses : « Soit Renault est victime d'une affaire d'espionnage, soit l'entreprise est l'objet d'une manipulation ». Et très clairement, on se dirige vers cette deuxième hypothèse.
Il faut dire que l'enquête est au point mort, et surtout, les personnes qui ont mis en avant la piste chinoise semblent de moins en moins fiables.
Parmi eux, un membre des service de sécurité interne de Renault, qui a transmis les informations à la direction du groupe, en particulier celles concernant l'existence des comptes bancaires. Cette personne refuse catégoriquement aujourd'hui de collaborer avec la justice. Et surtout, ce responsable de la sécurité est la seule personne à connaître l'identité du détective privé à l'origine de toutes ces informations et qui semble s'être évaporé.