Sarkozy chez Airbus pour ses vœux aux forces économiques du pays

Le président français s’est rendu ce jeudi 13 janvier 2011 dans la matinée dans le sud-ouest. Il a choisi Toulouse, pour présenter ses vœux et s’adresser aux forces économiques. Toulouse, c’est Airbus et Nicolas Sarkozy visitait les chaînes d'assemblage de l'Airbus A380, l'un des fleurons de l'industrie européenne. Airbus est l'une des entreprises les plus pénalisées à l'exportation en cas d'euro fort.

Avec notre envoyé spécial à Toulouse, Daniel Vallot

Nicolas Sarkozy a choisi de venir dans l’usine où est assemblé l’A380 pour une raison assez évidente : le succès d’Airbus en fait une vitrine industrielle pour la France comme en témoigne d’ailleurs la vente record de 180 appareils à une compagnie indienne, vente annoncée il y a deux jours et que Nicolas Sarkozy n’a pas manqué de saluer dans son discours aux forces économiques.

Le président français a souligné d’ailleurs la dimension européenne d’Airbus qui a rapproché le succès de l’avionneur de celui de l’euro : « L’euro est une grande réussite. C’est une force et une protection. Je ferai tout pour le protéger en 2011 ». Message adressé aux marchés financiers à l’issue d’une année 2010 pour le moins difficile pour la zone euro.

Nicolas Sarkozy a parlé également de la croissance « moins mauvaise que prévu en 2010. Une croissance insuffisante pour faire reculer le chômage », reconnaît Nicolas Sarkozy, mais « encourageante pour l’économie française et surtout pour l’année 2011 ».

Le président français a d’ailleurs rappelé ses objectifs en matière de lutte contre les déficits publics : 6% l’année prochaine, 3% en 2013. Et Nicolas Sarkozy de remettre sur la table l’idée d’une règle constitutionnelle qui fixerait au gouvernement futur un objectif de retour à l’équilibre des finances publiques.

Enfin au cours de ses vœux aux forces économiques du pays, le président français a rappelé les quelques chantiers fixés au gouvernement pour 2011 : lutter contre le chômage des jeunes et celui des séniors et financer la dépendance.

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