C’est avec soulagement que les familles des victimes et leurs représentants ont appris la reprise des recherches de l’épave du vol AF 447 Rio-Paris.
Selon Thierry Mariani, le nouveau secrétaire d’Etat aux Transports, « cette campagne de localisation fera appel aux meilleurs équipements disponibles actuellement ». Il faut dire qu’à trois reprises déjà les navires océanographiques, sous-marins nucléaires et autres robots n’ont pas réussi à repérer la masse grise de l’épave dans la jungle des fonds sous marins à plus de 3000 mètres de profondeur.
Les causes de l’accident restent toujours inexpliquées mais dans un rapport remis récemment à la justice, Air France s’estime irréprochable dans cet accident. La compagnie pointe du doigt Airbus et Thales, le fabricant des sondes Pitot, sondes qui permettent au pilote de connaître sa vitesse de vol et dont la fiabilité fait question.
Cependant, selon le BEA (Bureau d’enquête et d’analyse) rien ne permet pour l’instant, d’établir avec certitude un lien de cause à effet entre le dysfonctionnement de ces sondes et l’accident du 1er juin 2009.
Les recherches reprendront au mois de février prochain. Ce sera donc l'opération de la dernière chance pour résoudre le mystère.