En France, Christian Jacob élu à la tête du groupe UMP à l’Assemblée nationale

C'est Christian Jacob, un proche de Jean-François Copé, qui lui a succédé à la tête du groupe UMP à l'Assemblée nationale ce mardi 23 novembre 2010. Même si tout a été fait pour afficher l'unité à l'issue du scrutin, certains représentants des autres sensibilités du parti majoritaire, centriste et libérale, estiment que tout le pouvoir revient désormais aux hommes de l'ex-RPR, avec Jean-François Copé à l'UMP et Christian Jacob chez les députés.

L'heure n'est plus aux guerres de clan. En tout cas, c'est ce le message que Jean-François Copé a délivré à l'issue de l'élection de son poulain, Christian Jacob. « Ce qui est absolument indispensable maintenant c’est de n’avoir qu’une idée en tête. C’est l’union sacrée, a déclaré Jean-François Copé. Désormais les élections internes sont terminées, nous passons maintenant à la phase action ».

Il n'empêche que pour le centriste Pierre Méhaignerie, le remaniement et les désignations à la tête de l'UMP et du groupe ont remis en cause l'équilibre de la majorité. « Il avait été très clairement dit que l’UMP devait être une famille avec des courants. Ces courants ont été annihilés ».

Même s'il a tout fait pour afficher l'unité retrouvée, Christian Jacob a entendu ce message. « C’est le rôle du président de groupe de faire en sorte de respecter chaque sensibilité, chaque député dans l’excise de son mandat d’ailleurs, au-delà de sa sensibilité ».

Et dans cette tâche il aura un ange gardien, son adversaire malheureux le centriste Jean Leonetti. « On juge les hommes sur les actes et pas sur le choix des personnes donc il me paraît très important que nous soyons extrêmement vigilants à l’avenir pour que la diversité existe dans notre groupe parce qu’elle est notre richesse et qu’elle est la garantie de notre cohésion ».

« Tous pour un, un pour tous » : la devise du nouveau gouvernement va être mise à l'épreuve à l'Assemblée.

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