L'ambition de Jean-François Copé est connue. Elle est d'ailleurs assumée et l'homme sait à quel point un parti fort et structuré est essentiel dans une ascension personnelle. Mais c'est promis, avant de penser à son destin à l'horizon 2017, il ne pense qu'à la réélection de Nicolas Sarkozy en 2012. Pour cela, le nouveau secrétaire général de l'UMP promet qu'il respectera la diversité de la majorité.
C'est peu dire que les centristes estiment être les principales victimes du remaniement ministériel et qu'ils le vivent mal. C'est pourquoi Jean-François Copé s'est choisi deux adjoints : un libéral, Hervé Novelli, et un centriste, Marc-Philippe Daubresse, deux exclus du nouveau gouvernement.
Diversité donc, mais aussi unité au programme. La lutte entre Jean-François Copé et son prédécesseur Xavier Bertrand a été intense et leur rivalité est de notoriété publique. 
Il n'y aura pas de chasse aux sorcières, a promis le nouveau chef du parti, qui, magnanime, a même qualifié l'ensemble de la précédente équipe d'excellente, ce qui ne devrait pas l'empêcher de s'entourer comme il le souhaite.Toujours sous le regard de celui qui reste le vrai patron de l'UMP : Nicolas Sarkozy.