Retraites: le mouvement s'essouffle

La 8ème journée de mobilisation en deux mois contre la réforme des retraites a rassemblé moins de manifestants. La perspective de faire reculer le gouvernement sur l'âge légal de la retraite à 62 ans au lieu de 60 s'est éloigné avec le vote du projet par le Parlement. Désormais les organisations syndicales s'interrogent sur les modalités de la poursuite de la revendication.

Sous l'effet conjugué d'une météo très défavorable, il pleuvait fort sur Paris, et du découragement après l'adoption de la loi par le Parlement, les manifestants étaient effectivement moins nombreux en cette 8ème journée de mobilisation en deux mois. Même si les manifestants continuaient de proclamer bruyamment que c'est dans la rue que ça se passe.

Les responsables syndicaux reconnaissent une baisse des effectifs mais pas une baisse du mécontentement et ils annoncent la poursuite du mouvement car, disent-ils, le problème des retraites n'est pas réglé. Une nouvelle réunion intersyndicale prévue lundi soir 8 novembre au siège de la CGT doit décider de la suite de la mobilisation.

Mais déjà on sent que le front syndical est lézardé, entre ceux qui, comme François Chérèque de la CFDT estiment qu'il est temps d'élargir la revendication à d'autres thèmes sociaux, et la CGT ou Solidaires qui veulent aller jusqu'au bout de la lutte contre la réforme des retraites même si c'est sous d'autres formes d'actions, encore à définir.

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