Avec notre correspondant à Astana, Régis Genté
Partenaire stratégique de la France, le Kazakhstan le devient un peu plus à chaque rencontre entre Nicolas Sarkozy et Noursoultan Nazarbaïev. Même si, cette fois, les espoirs de contrat entre Paris et Astana sont un peu déçus.
Un milliard et demi d’euros de contrats seront signés et l’espoir, côté français, réside surtout dans la progression que les négociations en cours feront grâce à la rencontre des deux chefs d’Etat, même si celle-ci se résumera à un déjeuner de travail ce mercredi 27 octobre 2010.
C’est dans le domaine de la défense que le caractère stratégique du partenariat franco-kazakh est le plus évident, Astana souhaitant contenir les prétentions du grand-frère russe en traitant avec Paris.
EADS Astrium devrait finaliser l’accord pour la construction de deux satellites d’observation de la terre. Même chose pour Eurocopter qui envisage d’assembler sur place, au Kazakhstan, quarante-cinq hélicoptères par an.
Pour ce qui est de l’énergie, la visite de l’autoritaire président kazakh ne devrait finalement pas donner lieu à signature, Areva et Total poursuivant de complexes discussions.
La bonne nouvelle vient d’Alstom, qui va construire des locomotives au Kazakhstan. Les cinquante premières devraient être fabriquées sur le site de Belfort, en France.