Le niveau d'approvisionnement est encore bas dans les stations-service françaises

Normal21falsefalsefalseMicrosoftInternetExplorer4/* Style Definitions */table.MsoNormalTable{mso-style-name:"Tableau Normal";mso-tstyle-rowband-size:0;mso-tstyle-colband-size:0;mso-style-noshow:yes;mso-style-parent:"";mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;mso-para-margin:0cm;mso-para-margin-bottom:.0001pt;mso-pagination:widow-orphan;font-size:10.0pt;font-family:"Times New Roman";mso-ansi-language:#0400;mso-fareast-language:#0400;mso-bidi-language:#0400;}Jean-Louis Borloo, le ministre de l'Ecologie et de l'Energie a déclaré, ce jeudi 21 octobre 2010 devant les sénateurs, que 2 790 stations sur un total de 12 300 sont encore à l'arrêt. Hier 3 200 étaient hors service. Comment expliquer la lenteur de ce retour à la normale ?

Le déblocage des dépôts est parfois d'une efficacité limitée dans le temps car à plusieurs reprises, les dépôts « libérés » par les forces de l'ordre ont été à nouveau bouclés par les opposants à la réforme des retraites.

D'où le ralentissement du réapprovisionnement de l'ensemble des stations service. Par ailleurs les distributeurs se heurtent à deux goulots d'approvisionnement. Le premier concerne la disponibilité des camions pour acheminer le carburant vers les stations service.

Comme la consommation a grimpé en flèche par crainte de la pénurie, +33% pour l'essence sur les dix premiers jours d'octobre par rapport à 2009, la demande est d'autant plus forte. Or les camions-citernes manquent pour répondre à une telle envolée.

Pas de retour à la normale avant la semaine prochaine

Ensuite les distributeurs tentent de contourner le blocus en recourant aux importations. Mais là aussi la grève complique le schéma habituel.

A Marseille, par exemple, une place majeure pour l'alimentation du sud-est de la France, plus un seul tank ne peut décharger ses produits pétroliers. C'est pourquoi il ne faut pas s'attendre à un retour à la normal avant le début de la semaine prochaine.

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